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Bruxelles veut éjecter les classes moyennes des logements sociaux
07/06/2010 17:43
Un pays peut-il avoir trop de logements sociaux ?
Isabelle Rey-Lefebvre, Le Monde, lundi 31 mai 2010
Les organisations néerlandaises spécialisées dans le logement social sont en colère contre la Commission européenne. Bruxelles a en effet obligé Amsterdam à limiter l’accès du parc HLM aux ménages dont les revenus sont inférieurs à 33 000 euros par an. Dès 2005, la direction générale de la concurrence de la Commission européenne dénonçait "l’offre surabondante de logements sociaux" aux Pays-Bas, qui constitue à elle seule 35 % du parc, tous logements confondus, contre par exemple 17 % en France, moins de 5 % en Espagne et en Italie, mais 22 % en Suède, où l’on parle d’ailleurs plus volontiers de "logement public".
Quelque 500 associations et fondations néerlandaises détiennent, en effet, 2,4 millions de logements, souvent de très bonne qualité, attribués aux personnes qui rencontrent des difficultés pour trouver un toit adapté à leurs revenus et à leur situation personnelle, familiale, de santé, professionnelle...
Contrairement à la France, il n’y a pas, aux Pays-Bas, de plafond de ressources mais des critères de priorité laissés à l’appréciation des loueurs et des municipalités. Et c’est bien ce que la Commission européenne reproche à ce système, estimant que le logement social, pour être reconnu Service d’intérêt économique général (SIEG), doit être réservé aux ménages socialement défavorisés. Au nom du principe de la concurrence libre et non faussée, seuls les SIEG peuvent, selon Bruxelles, bénéficier d’avantages économiques de l’Etat (exonérations fiscales, prêts bonifiés, subventions...). C’est la raison pour laquelle elle a demandé au gouvernement néerlandais d’introduire cette notion de plafond de ressources.
"Chaque pays a sa conception du logement social, qui peut être universel et accessible à tous, résiduel et réservé aux ménages très pauvres, ou encore, comme en France, généraliste et ouvert aux classes moyennes, estime Laurent Ghekière, chargé des relations internationales à l’Union sociale pour l’habitat (USH), qui regroupe 800 organismes HLM français. La Commission européenne n’est pas juridiquement compétente et n’a aucune justification démocratique pour définir la politique des Etats membres dans ce domaine. D’ailleurs, aux Pays-Bas, les avantages de l’Etat dont bénéficie le secteur HLM sont très restreints et se résument à une simple garantie d’emprunt."
"Exclure du parc social les locataires qui gagnent plus de 33 000 euros, c'est conduire les ménages disposant d'un double revenu à acheter leur logement ou à en louer un plus cher. Cela concerne près d'un demi-million de foyers", s'inquiète Ria Koppen-Kreyn, directrice de Haagwonen, un des principaux bailleurs sociaux néerlandais, basé à La Haye.
Pour elle, "les conséquences, à long terme, sont désastreuses. L'attribution de logements selon les revenus engendre une ghettoïsation des quartiers, une ségrégation par catégorie de revenus, et on peut s'attendre à une stagnation de la construction" dans la mesure où les plus gros producteurs de logements sont les bailleurs sociaux.
Cette injonction de Bruxelles fait donc l'objet d'un recours devant la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) déposé le 30 avril par 133 organismes néerlandais de logement social, et soutenu par des associations de locataires et le Comité européen de coordination de l'habitat social (Cecodhas). C'est l'un des premiers dossiers que le nouveau gouvernement néerlandais, qui sera issu des élections législatives se tenant début juin, devra ouvrir.
Isabelle Rey-Lefebvre
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Les Etats-Unis et la Chine appliquent Keynes, l’Europe l’oublie
07/06/2010 17:33
C’est un des immenses paradoxes de cette crise que de constater à quel point l’Europe semble avoir oublié les préceptes du grand économiste Anglais alors que les Etats-Unis et la Chine appliquent davantage les leçons qu’il avait tirées de la Grande Dépression.
Les leçons de Keynes
Pourtant, une première leçon a été tiré de la Grande Dépression, à savoir qu’il ne faut pas laisser le secteur bancaire faire faillite car cela entraine un chaos économique préjudiciable pour tous. Même si cela peut sembler injuste, il était sans doute préférable de venir à l’aide des banques. En revanche, il aurait fallu en tirer toutes les conséquences en matière de réglementation et ne pas hésiter à prendre des participations, comme l’ont fait les gouvernements britanniques et étasuniens.
La deuxième leçon est que l’économie ne se rééquilibre pas forcément après une forte récession et qu’elle peut ne pas repartir, laissant un niveau de chômage élevé. C’est pour cela que Keynes proposait que la demande publique prenne le relais de la demande privée par le biais de plans de soutien à l’économie. C’est ce qu’ont fait les Etats-Unis et la Chine, avec des plans de plus de 5% du PIB. En revanche, les plans de soutien européens sont restés très limités.
Et c’est tout logiquement que la croissance est repartie beaucoup plus vite de l’autre côté de l’Atlantique malgré une envolée du chômage plus importante et un terrible appauvrissement des ménages à travers la baisse du prix de l’immobilier. Les Etats-Unis doivent sans doute à la taille du plan de soutien (et à la faiblesse du dollar également) le retour à 3% de croissance en 2010, quand l’Europe va encore se contenter d’une croissance très molle de seulement 1%.
Quand l’Europe oublie Keynes
L’Europe aurait eu besoin d’un plan de soutien plus important pour relancer la machine économique. Nous n’avons pas assez appuyé sur l’accélérateur avant de passer sur le frein, ce qui fait que l’économie n’a pas acquis de dynamique de croissance. Il sera beaucoup plus facile aux Etats-Unis de réduire leurs déficit saprès avoir enregistré 3% de croissance en 2010 et 2011 qu’à une Europe dont on se demande bien comment elle pourra faire pour atteindre péniblement les 1% de croissance annuelle.
D’ailleurs, alors qu’une vague d’austérité s’empare de l’Europe, les Etats-Unis font passer 100 milliards de dollars de nouvelles mesures de soutien à l’économie et à l’emploi, profitant notamment du fait que les recettes fiscales sont nettement meilleures que prévues (200 milliards de plus à fin avril). La vague d’austérité risque au final de réduire les recettes des Etats et faire entrer le vieux Continent dans un cercle vicieux déflationniste qui n’est pas sans rappeler le Japon.
La Chine, d’ailleurs, applique elle aussi les politiques de « stop & go » de type keynésien. Déjà, début 2008, les autorités avaient procédé à des ajustements pour ralentir une croissance jugée alors trop importante (et qui avait créé une bulle boursière). La bourse avait perdu 60% de sa valeur en quelques mois, mais à froid, de manière ordonnée et voulue par le gouvernement. Puis, lors de la crise, fin 2008, le gouvernement a changé de politique pour soutenir la croissance. Aujourd’hui, alors qu’une nouvelle surchauffe apparaît sur le marché immobilier, il prend des mesures pour dégonfler la bulle.
Dans quelques années, il y a fort à parier que les économistes émettront un jugement sévère à l’égard des politiques suivies par les gouvernements européens depuis les années 90. Le pire est que d’autres gouvernements nous montrent pourtant qu’il existe des politiques alternatives.
Laurent Pinsolle
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NDA sur France Info
07/06/2010 17:08
Nicolas DUPONT-AIGNAN sera l'invité d'Olivier de Lagarde sur France Info à 18h45.
Thème : l'équipe de France de football.
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Commémoration
06/06/2010 21:18
Nous tenions ici à rendre hommage à tous les soldats américains, britanniques, canadiens, australiens, français libres et de toutes nationalités qui sont morts sur le front de Normandie pour défendre notre liberté. Il y a 66 ans les GI's mourraient pour des causes justes ce qui n'est hélàs plus le cas aujourd'hui. Voilà pourquoi nous ne devons pas oublier ces hommes là.
Le comité de la 14ème circonscription du Pas de Calais
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Commentaire de elanide (07/06/2010 10:49) :
Si le courage de ces liberateurs pouvait influencer les elus heninois
surtout m binaisse afin qu il se debarasse des nuisibles....au redressement
de notre ville.
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Un Dimanche à Montigny en Gohelle 2
06/06/2010 20:59
Le Chopin Opéra pop.
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